octobre / 14

 à  la Gare 

Sortie publique - résidence de création 4/4 

Les contes sont des veillards immémoriaux et bienveillants.
Ils savent tout de la musique du coeur du monde.
Allez les voir.
Ils répondent toujours à nos questions pour peu qu’ils soient interrogés
avec cette lumière simple dont ils sont eux-même pétris,
et que l’on appelle l’innocence. 
Henri Gougaud

A la frontière entre le clown-théâtre et l'expression corporelle ce spectacle développe avant tout un engagement du corps. Le butô et son approche du mouvement a nourrit en profondeur notre travail.
Il développe une écoute profonde des sensations ; emmène les interprètes à se rapprocher à la fois
de leur ressenti et à chercher la force expressive de leur personnage. 
«Gardez vos instincts affûtés, bondissez où vous voulez,
laisser paraître vos sentiments, prenez ce qui se présente, emballez-vous !
Courez ! Dansez ! Dansez avec des souliers rouges,
assurez-vous juste que ce sont bien ceux que vous avez cousus-main.»

Madame Riton vous propose, pour ce temps partagé, de vous raconter, sans un mot,
ses Souliers Rouges...

Interprétations: Axelle Farrugia - Cyrille Atlan 
Regard: Nicole Garretta
Création sonores Arrangements musicaux: Jules Flodor
Création lumières: Pépé
Création costumes: Mhorgane Ribière - Adeline Béné
Construction décor: Guilhem Senges 
Présence bienveillante et instinct animal: ‘'Monsieur’'

Théâtre tout public
durée: 55 minutes
renseignement: 06.63.69.13.30

Cie Madame Riton
Compagnie de théâtre farfelue, un peu conte sur les bords

 à  la Gare  

TRIPTYQUE 
Danse contemporaine - 3 soli…

Chacun de nous est issu d’une histoire complexe, qui imprime nos tissus, notre matière.
Le corps est porteur de cette histoire et de sa possible transformation.
En s’appuyant sur diverses collaborations artistiques qui agissent comme chambres d’écho
à leurs réflexions, trois danseurs ont ainsi créés trois soli accompagnés.

Materia Prima
La danse n’est pas ici simple image porteuse de mémoire de la vigne, mais témoigne d’une transformation vivante en constant renouvellement. C’est par un procédé d’apparitions et de disparitions en temps réel que la photographie entre en résonance avec le travail chorégraphique.
Chorégraphie : C. Cauquil / O. Nevejans
Photographe de plateau : M. Frécon
Musique : H. Moreau

La courbe de Wöhler
Strates empilées les unes sur les autres, couches constitutives d'un terrain, indices de l'action des forces du mouvement sur un corps. La fatigue est un processus qui sous l'action de contraintes ou déformations variables dans le temps peut entraîner la rupture de la structure.
Chorégraphie : M.P. Genard / L. Vinuela
Création sonore : Ph. Respaud
Lumières : J. Flodor
Remerciements : Cie La baraque / M. Daix

Gemüt
En allemand le mot désigne l’âme, le moral, le siège des émotions, la part invisible de la nature humaine. A partir d’une musique écrite pour s’adresser à l’âme afin de la reconstituer,
émerge dans l’espace une multitude de variantes qui nous constituent.
Chorégraphie : M.P. Genard
Accompagnement artistique : A. Abadie / S. Comagnac
Création lumière : S. Comagnac
Musique : J.S. Bach / I. Cirla
Montage sonore des variations : E. Andrieu

réservation conseillée: 06.19.94.97.72
Cie Passe Velours

 à  la Gare  

« Pour commencer par le commencement : c'est nuit de printemps sans lune dans le
petit bourg, sans étoile et noir de bible, dans les rues aux pavés ronds, silencieuses,
et dans le bois bossu, bois des amoureux et des lapins, qui boitille imperceptible
jusqu'à la mer noire-prunelle, lente, noire, noir-corbeau, agitée de bateaux de pêche.
Les maisons sont aveugles comme des taupes, aveugles comme l'aveugle Capitaine Cat, là au centre assourdi de la ville, près de la pompe et de l'horloge municipale, où les
boutiques sont endeuillées et le Centre Social en voile de veuve. Et tous les habitants
du bourg apaisé, appesanti, dorment pour l'instant.
Chut ! Les bébés dorment, les fermiers, les pêcheurs, les marchands et les retraités,
le cordonnier, l'instituteur, le facteur et l'aubergiste, l'entrepreneur des pompes
funèbres et la femme frivole, l'ivrogne, la coûturière, le prédicateur, l'agent de
police, les marchandes de coque aux pieds palmés et les épouses soigneuses...
Le temps passe. Ecoute. Le temps passe....»

Dylan Thomas, poète, dramaturge et romancier gallois (1914-1955),
a profondément marqué la poésie anglophone contemporaine.
Son univers à la fois intime et lyrique était un rejet des conventions de son
siècle. Puisant dans les traditions du Pays de Galles, sa poésie était
essentiellement orale.

avec Michael Appourchaux, Frédéric Aubry, Anne Cameron,
Olivier Clément, Michèle Gary, Lila Janvier,
Rosa Stride, Martine Costes-Souyris
Alain Jouhanneau à l'accordéon,
et Georges Malka pour la lumière et le son
mise en scène Anne Cameron

Cie Autres Mots

 hors les murs 

Tout ça vient de nos grands-pères… L’un racontait, l’autre pas.

Mais chacun à leur manière, ils nous ont transmis la mémoire de cette Grande Guerre
qui a volé leur jeunesse et hanté notre enfance.

Et puis ils ont disparu.

Alors, ne restent plus que ces boîtes qu’on découvre, pleines de lettres, de cartes, de photos…
Et l’envie, un siècle plus tard, de transmettre nous aussi quelque chose de ce qu’ils ont laissé. D’essayer de comprendre pourquoi leurs souffrances et leurs espoirs nous sont encore si proches. Pourquoi, aujourd’hui comme hier, les mêmes forces obscures menacent les valeurs qui fondent notre humanité.

Pour ne pas oublier. 

Mise en scène Roland Gigoi et Dominique Taillemite / Regard extèrieur Michèle Gary
Comédiens Roland Gigoi et Dominique Taillemite 

La représentation sera accompagnée du « Cabaret Jaurès »
autour de chansons sur l'assassinat de Jaurès, de chansons de tranchées
ou de Couté, Appolinaire, Aragon, Boris Vian...
avec Sylviane Blanquart (orgue et chant) et Yannick Harnois (accordéon). 

Spectacle labellisé par la Mission du Centenaire

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